Trouvés (27 avril au 4 juin 2016)
Présentée par le Festival Accès Asie en collaboration avec
la maison de la culture Frontenac
Exposition de photographies, vidéos et installations
Présentée par le Festival Accès Asie en collaboration avec
la maison de la culture Frontenac
Exposition de photographies, vidéos et installations
Vestiges d'une séparation
AANCHAL MALHOTRA
(Inde / New Delhi)
Photo Studio Népalais
MARGRET NIELSEN
(Allemagne / Montréal)
MARGRET NIELSEN
(Allemagne / Montréal)
Commissaire : Kakim Goh
Commissaire adjointe : Catherine LaMendola
Coordonnatrice d'événements : Elodie Lavergne
Maison de la culture Frontenac / Studio 1
2550, rue Ontario Est, Montréal, Québec, H2K 1W7
Métro Frontenac (derrière le métro)
VERNISSAGE : Samedi 7 mai 2016 de 14 h à 16 h
RENCONTRE AVEC LES ARTISTES : Dimanche 8 mai 2016 de 14 h à 16 h
EXPOSITION : Du 27 avril au 4 juin 2016
Entrée libre
Le Festival Accès Asie, en collaboration avec la maison de la culture Frontenac, a le plaisir de présenter « Trouvés », une exposition duo réunissant des photographies, des vidéos et des installations des artistes Aanchal Malhotra (Inde / New Delhi) et Margret Nielsen (Allemagne / Montréal), du 27 avril au 4 juin 2016. Le public est invité à se joindre au vernissage le samedi 7 mai 2016, de 14 h à 16 h, ainsi qu'à une discussion avec les artistes et le commissaire d'exposition le dimanche 8 mai 2016, de 14 h à 16 h.
Mise en place par le commissaire Kakim Goh avec l'assistance de Catherine LaMendola et Elodie Lavergne, « Trouvés » est une exposition basée sur la recherche qui explore l’usage artistique des objets trouvés et les thèmes de la découverte, de la reconnaissance et de la restitution.
Dans la série « Vestiges d'une séparation », l'artiste indienne Aanchal Malhotra sonde les profondeurs des expériences de réfugiés Pakistanais et Indiens, suite à la séparation du sous-continent indien en 1947. Combinant recherches et entretiens, l'artiste réunit textes et photographies pour alimenter une riche création narrative sur la famille, l’exode et le sens d'appartenance. Le projet qui a débuté en 2015 à la Galerie FOFA de Montréal a déjà fait l’objet d’une tournée internationale incluant The Institute for Applied and Creative Thinking à l'université Staffordshire en Angleterre et The Partition Museum à New Delhi. L’exposition de ces séries est une première en français.
Dans « Photo Studio Népalais », l’artiste d’origine allemande Margret Nielsen présente une sélection de sa collection personnelle de milliers de négatifs photographiques, datant des années 1940 à 1990. Appartenant originalement à une entreprise familiale dans une petite ville du Népal, les images captées par un père et son fils photographes mettent en lumière des portraits, des extraits de la vie quotidienne, des événements culturels et des scènes de rue. Le résultat de plusieurs années de conservation et de recherche soulève les questions de la représentation de la culture népalaise, du rôle du photographe dans la société, ainsi que des sphères publiques et privées de la mémoire et de l'expérience.
Pour des renseignements additionnels, veuillez contacter :
Commissaire | Kakim Goh | (514) 270-6913 | commissaire.artsvisuels@accesasie.com
Entrée libre
Le Festival Accès Asie, en collaboration avec la maison de la culture Frontenac, a le plaisir de présenter « Trouvés », une exposition duo réunissant des photographies, des vidéos et des installations des artistes Aanchal Malhotra (Inde / New Delhi) et Margret Nielsen (Allemagne / Montréal), du 27 avril au 4 juin 2016. Le public est invité à se joindre au vernissage le samedi 7 mai 2016, de 14 h à 16 h, ainsi qu'à une discussion avec les artistes et le commissaire d'exposition le dimanche 8 mai 2016, de 14 h à 16 h.
Mise en place par le commissaire Kakim Goh avec l'assistance de Catherine LaMendola et Elodie Lavergne, « Trouvés » est une exposition basée sur la recherche qui explore l’usage artistique des objets trouvés et les thèmes de la découverte, de la reconnaissance et de la restitution.
Dans la série « Vestiges d'une séparation », l'artiste indienne Aanchal Malhotra sonde les profondeurs des expériences de réfugiés Pakistanais et Indiens, suite à la séparation du sous-continent indien en 1947. Combinant recherches et entretiens, l'artiste réunit textes et photographies pour alimenter une riche création narrative sur la famille, l’exode et le sens d'appartenance. Le projet qui a débuté en 2015 à la Galerie FOFA de Montréal a déjà fait l’objet d’une tournée internationale incluant The Institute for Applied and Creative Thinking à l'université Staffordshire en Angleterre et The Partition Museum à New Delhi. L’exposition de ces séries est une première en français.
Dans « Photo Studio Népalais », l’artiste d’origine allemande Margret Nielsen présente une sélection de sa collection personnelle de milliers de négatifs photographiques, datant des années 1940 à 1990. Appartenant originalement à une entreprise familiale dans une petite ville du Népal, les images captées par un père et son fils photographes mettent en lumière des portraits, des extraits de la vie quotidienne, des événements culturels et des scènes de rue. Le résultat de plusieurs années de conservation et de recherche soulève les questions de la représentation de la culture népalaise, du rôle du photographe dans la société, ainsi que des sphères publiques et privées de la mémoire et de l'expérience.
Pour des renseignements additionnels, veuillez contacter :
Commissaire | Kakim Goh | (514) 270-6913 | commissaire.artsvisuels@accesasie.com
Heures d'ouverture de l'exposition
Jusqu'au 22 mai 2016 :
- du mardi au jeudi de 12 h à 19 h / du vendredi au dimanche de 12 h à 17 h
À partir du 24 mai 2016 :
- du mardi au jeudi de 12 h à 19 h / vendredi et samedi de 12 h à 17 h
Jusqu'au 22 mai 2016 :
- du mardi au jeudi de 12 h à 19 h / du vendredi au dimanche de 12 h à 17 h
À partir du 24 mai 2016 :
- du mardi au jeudi de 12 h à 19 h / vendredi et samedi de 12 h à 17 h
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Aanchal Malhotra - Vestigses d'une séparation
La domination coloniale britannique en Inde a duré de 1858 à 1947.
À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la Grande Bretagne, affaiblie financièrement, était incapable de garder en sa possession un certain nombre de ses colonies, l’Inde y compris.
Les britanniques décidèrent alors d'octroyer l'indépendance à l'Inde en août 1947. Ils choisirent de créer un état musulman du Pakistan à l'intérieur de l'Inde en raison de la divergence croissante entre le Congrès National Indien (à prédominance Hindoue) et la Ligue musulmane. Ainsi, les britanniques offrirent les territoires de l’Inde, qui étaient majoritairement musulmans, au Pakistan. Tous les hindous ou les sikhs qui résidaient dans ces régions « musulmanes » ont été forcés de déménager en Inde. De la même façon, les musulmans qui restaient du côté indien ont été forcés de s'installer sur le nouveau territoire du Pakistan. Cette situation a entrainé des émeutes, des effusions de sang, de la violence communautaire et la mort de millions de personnes franchissant les nouvelles frontières.
L'année 1947 fut témoin de la division de l'Inde, la création du Pakistan et, conséquemment, scella le sens réel des mots « indien » ou « pakistanais ». La séparation du sous-continent indien a alors rendu la question de la citoyenneté plus importante que jamais.
Après le départ de la domination britannique, l'Inde et le Pakistan purent enfin prendre le nom de nations libres.
Mais, en dehors du fait d’avoir obtenu leur indépendance en août 1947, cet évènement a également ouvert la voie à une des plus grandes migrations de masse de l'histoire du monde : laissant plus de 12 millions d’exilés et 1 million de morts. Plusieurs décennies ont passées depuis lors, et d’innombrables histoires sur la naissance de ces deux pays ont été racontées. Des histoires qui racontent la perte d’un chez-soi, de proches, des conditions d'existence difficiles et des biens à jamais perdus ; des histoires sur la haine, la déception, l'animosité religieuse, les assassinats et les actes impitoyables de violence ; des histoires sur la disparition d'un empire, sur l'espoir et, quelquefois, des histoires sur un nouveau départ.
J'ai grandi en écoutant ces histoires. Etant issue d’une génération qui fut déportée une fois la division des terres proclamées, quelques-uns de ces fragments demeurent dans mon histoire personnelle. Mais récemment, je me suis plus particulièrement intéressée aux aspects mineurs qui émanent de cette séparation. En dehors des personnes qui habitent des deux côtés de la frontière, en dehors de l'établissement de la frontière elle-même... que reste-il de tangible - qui peut être vu ou touché, qui a une histoire à raconter.
Mon projet est une tentative de narrer l'histoire du sous-continent indien à travers des vestiges. C'est une étude des objets emmenés par des personnes avec elles, quand elles ont quitté leurs maisons pendant la division de l'Inde – des biens qui sont devenus une partie de leur vie, de leur périple, peu importe la forme qu’ils aient pris, ceux-ci représentent maintenant une partie de leur histoire. Que prendriez-vous avec vous quand vous ne savez pas si vous allez vivre assez longtemps pour voir un nouveau jour ? Ne rien prendre ou bien choisir quelque chose de tangible - de l'argent, des biens précieux ... ou alors quelque chose d'intangible qui vous accompagne, des souvenirs, des valeurs, un sentiment de déracinement...
Peu importe ce qu’il reste aujourd'hui de cet événement, ils portent en eux l'histoire d'un lieu et l'image lointaine d’un véritable chez-soi. Ces objets, ainsi que les personnes auxquels ils appartiennent, sont les sujets de ma recherche. Ce projet prend la forme d’images et de récits basés sur des entretiens, qui allient à la fois photographies et textes.
Aanchal Malhotra - Artiste
www.aanchalmalhotra.com Aanchal Malhotra est née en Inde et réside actuellement à New Delhi. Ses domaines de prédilection sont la banalité, le ramassage de souvenirs et la malléabilité de la mémoire. A travers le monde écrit et la versatilité de la gravure traditionnelle, elle réfléchit sur des sujets tels que la diaspora culturelle, les concepts d'appartenance, les fragments oubliés des expériences collectives, l'histoire familiale et la généalogie. Outre un B.A.V de l'Université de l’OCAD à Toronto, Aanchal détient une maîtrise en arts visuels de l'Université Concordia. Médaillée du « OCAD University Medal in Printmaking » en 2011, elle a également exposé ses œuvres à Toronto et Québec, ainsi qu’au Portugal, en Serbie et en Inde. |
Margret Nielsen - Photo Studio Népalais
La collection « Photo Studio Népalais » permet de découvrir un chapitre peu connu dans l'histoire de la photographie.
Cette exposition offre une rare opportunité d'explorer la photographie d’un studio népalais traditionnel.
« Photo studio Népalais » est une sélection de photos qui appartiennent à ma collection personnelle qui contient des milliers de négatifs photographiques préservés. J'ai acquis cette collection en 2010, à partir du studio de photographie Banepali, une entreprise familiale à Bhaktapur, petite ville du Népal. Après avoir été entreposés pendant plusieurs années, les négatifs étaient en mauvais état, et le studio avait l'intention de les vendre pour les recycler en raison de leur contenu en argent.
Les images ont été prises par deux générations de photographes, père et fils, qui étaient spécialisés dans les portraits, les événements culturels, les extraits de la vie quotidienne de leur ville et les scènes de rue. Les images, qui datent de la fin des années 40 aux années 90, donnent un aperçu de la vie et de l'histoire d'une petite ville newar et de ses habitants.
Pendant les trois dernières années, j'ai restauré et archivé minutieusement ces négatifs, revenant même au Népal en avril 2015 afin de mener des entretiens avec Kedar Banepali, un des photographes qui a pris les photos exposées, ainsi que des archivistes et historiens. Cette exposition comporte 50 photos encadrées, une projection d’images prises à la suite du tremblement de terre dévastateur en avril / mai 2015, textes descriptifs, ainsi qu’un faux-décor peint à la main originaire du Népal qui recrée l'atmosphère d’une photo studio népalaise.
Nous ne pouvons pas séparer la photographie de l'histoire, ni de la science sociale et culturelle. « Photo studio népalais » vise à susciter des questions concernant l’importance de la photographie, la signification de la représentation, la lecture et l'interprétation d'images. Cette production permet de nous interroger sur le photographe dans son rôle de documentaliste, et de continuer à explorer non seulement les différences les plus évidentes entre les cultures, mais les ressemblances fondamentales représentées dans ces photographies. Mon but est de montrer une facette précieuse de la photographie sur la vie quotidienne népalaise. L'exposition fait participer le grand public à une présentation qui allie des images captivantes à du travail de recherche sur la culture newar de la vallée de Katmandou.
Margret Nielsen - Artiste
www.margretnielsen.wordpress.com Margret Nielsen est une photographe allemande demeurant à Montréal. Son travail est fortement influencé par le photojournalisme classique. Actuellement, elle s'intéresse à la réinterprétation et la réutilisation des matériaux trouvés. Elle a travaillé comme éditrice photo chez agence laif en Allemagne ainsi que photographe indépendante. Durant ses nombreux voyages en Asie, Margret a enseigné la photographie à des femmes en Afghanistan. Ses séries photographiques sur la Chine ont par ailleurs été présentées dans deux expositions de l'Institut Goethe en Allemagne. |
Les organisateurs
Kakim Goh - Commissaire et Vice-Président du CA, Festival Accès Asie
www.kakimgoh.com | www.linkedin.com/in/gohsolutions Né à Singapour et vivant à Montréal, Kakim Goh est le Vice-Président du Conseil d'Administration du Festival Accès Asie, ainsi que le Commissaire en Arts visuels, responsable de l'organisation des expositions d'arts visuels, des programmes de développement professionnels et des activités de médiation culturel. Il détient un baccalauréat en arts visuels spécialisé en peinture et dessin de l'Université Concordia. Comme artiste visuel consacré à la création interdisciplinaire qui combine peinture, performances et installations vidéo, Kakim a participé à de nombreuses expositions au Québec et au Mexique depuis 1993, notamment à Montréal, arts interculturels (MAI), Oboro et à la Maison de la culture Plateau-Mont-Royal. |
Catherine LaMendola - Commissaire adjointe, Festival Accès Asie
Catherine LaMendola est née au Texas et réside à Montréal. Elle termine actuellement son baccalauréat en Histoire de l’art à l'Université McGill. Catherine est la co-présidente de la galerie d'art de cette même université et sa recherche porte sur les pratiques contemporaines d'installation ainsi que la critique d'art. Ella a aussi écrit et édité pour diverses publications montréalaises, tels que « The Main » et « Canvas », de l'Université McGill. Elle est par ailleurs commissaire stagiaire au Festival Accès Asie depuis le printemps 2015. |
Elodie Lavergne - Coordonnatrice d'événements, Festival Accès Asie
Elodie Lavergne est née en France et réside actuellement à Montréal. Après avoir obtenu un baccalauréat en Commerce International de CNAM Haute-Normandie, elle décide de se spécialiser dans le domaine des arts et de la culture avec un certificat en Animation et Recherche Culturelle de l’UQAM. Fort de son expérience de deux ans en marketing et événementiel au sein de L’Oréal Paris, elle a travaillé également en parallèle à l’organisation de vernissages, concerts et spectacles vivants au sein du service culturel de la ville de Fontenay-sous-Bois (France). Elle est chargée de la coordination d’événements pour le Festival Accès Asie depuis l’automne 2015. |
Le Festival Accès Asie est un organisme sans but lucratif (OBNL) basé à Montréal qui fait la promotion des arts, des cultures et des histoires asiatiques au Québec et Canada à travers une grande variété de disciplines artistiques incluant les arts visuels, la danse, le théâtre, la vidéo, le cinéma, la musique, la comédie, la poésie, la littérature, la performance, les nouveaux médias et les arts culinaires. Établi en 1995, le Festival Accès Asie est le plus ancien festival en continu du Canada qui célèbre les arts du patrimoine asiatique. Jusqu'à présent, il a présenté les œuvres de plus de 600 artistes d'origine asiatique provenant de plus de 20 pays différents d’Asie.
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